2 mai 2011

King, tumblin' dice & stronghold font bon ménage




Une nouvelle après-midi fort sympathique chez Sylvia. Parties à géométrie variable au gré des allées et venues des participants. Où il s’avéra que les dés aiment François, que Tumbling Dice est un jeu excellent, et que Stronghold se mérite. Bref, un bon moment.

                                                       


FRANCOIS

Alors après midi studieuse chez Sylvia avec la découverte de Stronghold. Une heure d'explication de règle et c'est parti. Je joue les Orcs avec les cartes de bases et je commence par me monter une forte artillerie : 2 catapultes et deux balistes sur les 3 premiers tours. Parallèlement j'essaie de gérer les sabliers pour ne pas trop en lâcher à Damien, ce qui fait que beaucoup de trolls et d'orcs vont passer à la trappe. Je ne cherche pas le contact pour l'instant, n'approchant pas trop des murailles. un premier groupe d'archer gobelin entre en action au tour 3. En face Damien renforce ses muraille, installe deux canons et snipe mes maigres trolls présents.

Pendant les tours 4 à 6 mes engins de siège montent en puissance commençant à détruire murailles et adversaires et mes gobelins déciment les archers ennemis trop exposés. En face Damien continue de sniper et coordonne les tirs de ses archers, mais ses murailles commencent à être dégarnies. Pour moi le tour 7 va être la préparation de l'assault général. Sur le coté gauche je décide d'une part de démolir une muraille avec des orcs explosifs, d'autre part de faire un assault de trolls sur une muraille solide mais défendue par un seul archer. Sur le flanc droit je lance mes goblelins fanatisés sur une muraille et j'envoie un groupe de trolls, orcs et gobs attaquer son point fort. Les catapultes et autres balistes maintenant réglées comme des horloges font des ravages (d'autant que j'enflamme les projectiles de catapultes depuis 2-3 tours). Mon flanc droit ne passe pas pour l'instant, Damien bloquant bien mon attaque. Sur le flanc gauche mes orcs explosifs remplissent leur rôle de destruction de muraille, tandis que mon escadron de trolls pénètres eux dans la place piétinant le pauvre archer.

Et la .... Damien m'annonce c'est fini  :shock: !! Arghhh je n'en était qu'aux préliminaires moi  :lol: . Il me brise dans mon élan. N'ayant rempli aucun des objectifs secondaires (ce que je comptais faire le tour suivant) je fini avec 7 points. Damien économe de ses capacités fini avec 11 points car il a gardé toutes ses réserves.
Bilan 2 heures de jeu et je commençait juste à être chaud. J'aurais sans doute du accélérer le mouvement sur le round 6 plutôt qu'attendre le 7. Sinon le jeu a visiblement été bien pensé, reste à y rejouer. Un peu gêné par la limitation à une seule fois la même action car j'aurais bien lancé plusieurs fois le même sort ou effectué plusieurs fois la même action sur certaines phases (d'autant qu'il y a deux tokens boulet enflammé par exemple).



DAMIEN:
Voilà un jeu que je suis en mesure de présenter un peu correctement maintenant. Passée l'explication des principes généraux et des règles, Sylvia n'a pas souhaité faire une partie à trois, choisissant plutôt un Mémoire 44 avec Fred. Un truc qui a l'air pas mal aussi. Deux affrontements en parallèle ont eu lieu, mais les guerriers ont quand même partagé leur pause goûter à base de cannelés pour ensuite se retrouver. 

François, qui découvrait le jeu, a été paradoxalement victime de sa victoire précoce sur la forteresse. La brèche qu'il a créé sur un mur que j'avais négligé, malgré sa faiblesse, pensant qu'il porterait ses efforts ailleurs, lui a coûté la victoire. L'assaut sur septième tour a été énorme. A ce moment là de la partie, la tentative de rassembler ses idées et d'optimiser ses mouvements y dispute avec la panique. Jusqu'alors, il s'était prudemment tenu à distance, laissant les engins de siège faire leur travail. Les artilleurs avaient beaucoup raté au début, ce qui n'était pas forcément une bonne nouvelle pour moi: ils ne pouvaient que s'améliorer. Tout juste mettait-il en place ponts pour éviter les pièges et archers gobelins. La technique du peu de temps conjuguée aux saboteurs avait été efficace: ce n'est souvent qu'au moment du déploiement que je pouvais construire des choses un peu consistantes tels canons et crochets. De plus, mes troupes furent bien décimées, m'obligeant, beaucoup plus que dans les autres parties à former des troupes aux dépens des construction, et m'a bien fait hésiter à abandonner le drapeau ou faire des actions déshonorantes. 

Cette stratégie avait un défaut majeur: des troupes faibles massées dans les remparts à portée de mes archers et de mes canons, et peu d'entrainement des troupes. Des cartes sous-utilisées sauf les engins de siège. Et une certaine visibilité de là où allaient venir les coups. Difficile, en outre, dans ces conditions de remplir des objectifs de victoire secondaires: former des trolls, faire fonctionner l'usine à sacrifice, prévoir un assaut massif, brutal et simultané, ce qui est tout aussi important. [b]C'est peut-être un des enseignements de la partie: avoir en tête que l'objectif principal de l'attaquant ne doit pas être la percée finale mais les différentes manières d'obtenir la gloire... ou d'en faire perdre à l'adversaire[/b]Il n'y a pas un mais des objectifs à intégrer dans sa stratégie, et ils sont parfois contradictoires. S'il avait retardé son assaut d'un tour par exemple, alors qu'il était en mesure d'entrer sur ce mur, j'aurais encore plus sué. Mais il s'avère un combattant impitoyable. 

Une belle partie avec un temps qu'on a pas vu passer. Peut-être un léger problème de timing du coté de François qui sinon semble avoir bien compris le jeu. Tu verras, si tu as l'occasion de passer dans l'autre camps, on comprend beaucoup de choses. Coté défenseur, j'ai eu à m'adapter à un autre type d'adversaire et à réviser mes stratégies en fonction. Par exemple, les pièges ne sont venus que tardivement, et j'ai exploité d'autres bâtiments (bénédiction des archers, ordres contradictoires, formation, etc.) Le set de carte de base avec ses combos toutes prêtes (catapulte-pierre de sang, entre autre) est intéressant, mais le jeu prend une autre dimension quand on choisit une carte parmi trois pour chaque phase.

***

FRANCOIS:

Nous passons ensuite à du King of Tokyo à 4 avec Sylvia, Fred, Damien et moi. Je remporte les deux parties la première en partenariat avec Sylvia (après l'avoir tuée) en gagnant aux points et en tuant Fred dans le même temps. La deuxième en éliminant rapidement Sylvia et Fred, suivi d'un usinage un peu plus long de Damien. J'ai bien géré le timing de mes entrées à Tokyo, après avoir affaiblis mes adversaires, et ensuite bien consolidé ma position centrale.

DAMIEN: C'est pas con, c'est frais, c'est très bien fait. Un bon équilibre entre chaos et calcul.





FRANÇOIS:
Enfin pour finir un Tumbling Dice. Damien et Sylvia contre moi, Fred et Pascal. un écart se creuse assez rapidement entre les deux camp puisque nous arrivons à un écart d'une centaine de points. Sylvia et Damien vont bien redresser la barre puisque sur l'avant dernier tour ils ont 4 points d'avance sur nous. Cependant la triplette s'avérera gagnante après un dernier tour tendu. Un sympathique jeu de pichnettes et de dés.  

DAMIEN: Comme un mollky d'intérieur. Super. 

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