29 oct. 2010

Jeudi 24 octobre: mais où donc ce diable de Rochefort peut-il être ?



Intense soirée à nouveau en compagnie de Jean Baptiste, Vince, Jost, François pour se confronter à nouveau à Milady. Elle avait commencé avant avec le hit du Spiel'10 de jean baptiste et s'est poursuivie après, avec deux parties de Taluva
Récit par Damien



Chapitre 1: La Rochelle chuta rapidement.


Milady a ouvert classiquement avec le trafiquant d'arme qui, d'emblée met la pression sur la Rochelle. Par l"effet conjoint de sa présence sur les lieux, des cartes perfidie, de la malchance, et peut-être aussi de l'organisation de notre équipe, la ville chuta rapidement. Peut-être n'avons-nous pas assez pris le temps d'explorer les capacités tactiques qui s'offraient à nous ? Peut-être aurait-il fallut que nous soyons deux à la Rochelle et deux sur Paris dès le départ, quand elle n'avait qu'un dé ? Probablement, si Paris tombait, la Rochelle tenait, au moins provisoirement, car elle aurait laissé la pression naturellement. On peut, bien sûr, blâmer les dés, mais le fait que le siège de la Rochelle peut mener à une issue fatale et que la carte Trafiquant d'arme est très puissante pour cette raison étaient des faits connus dès le départ, puisque dodo nous avait fait beaucoup souffrir auparavant. Sans doutes, dans les choix à opérer, entre équipement, lieux et répartition des tâches, avons-nous joué de manière trop schématique et précipitée. C'est en tout cas ma perception des choses. Un homme seul pour défendre la Rochelle est trop court, tant en terme de cartes combats que de points de vie. Bravo, en tout cas, Milady pour cette belle victoire éclair.


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Chapitre 2: ou  Milady  confond décontraction et amateurisme.


Puerto Rico, 25 octobre 1795

Votre Seigneurerie, 

Non, les Mousquetaires n'étaient vraiment pas à la fête ce soir-là. La deuxième partie s'est terminée comme la première, par une défaite, certes un peu moins "blitz", mais non moins douloureuse. Pas de faillite précépitée à la Rochelle, mais un long travail de sape.  Une interrogation demeurait à la fin du dernier tout  "mais où donc est ce diable de Rochefort ?" Et bien, il se tenait prudemment à l'écart des bruits du monde pour panser ses plaies pendant que les Mousquetaires le traquaient. Pendant ce temps, Monseigneur, j'étais dans votre cabinet pour ourdir le prochain complot. Un peu trop sûre de moi, prise dans l'enthousiasme d'être un génie du mal, pleine d'un agréable sentiment de maîtrise, je l'avais exposé à la lame d'un Mousquetaire. Il avait fait, jusqu'alors un vrai travail de boucher, passant bottes sur bottes, opérant un véritable travail de sape. Reste que j'aurais du l'oindre de baume un peu plus tôt, au lieu de me délecter des perfidies que j'ai pu dépenser à tour de bras. Une blessure supplémentaire aurait pu se faire retourner la situation. Si les mousquetaires, par ce fait d'arme, étaient parvenus à récupérer une carte un pour tous et la capacité de ralentir le cours des choses ou d'acquérir des jetons épopée supplémentaire, la peur aurait pu changer de camp. Leur fait d'arme à la Rochelle, n'avait que peu d'importance pour moi, puisqu'il ne faisait que reculer l'inéluctable déshonneur de la reine.  Mais, là j'étais plus préoccupée. Ils avaient bien avancé la quête des ferrets de la reine.   Nous en étions là, d'abord, parce que je n'avais pas "tué" la partie au Louvre comme j'en avait la possibilité. Une coquetterie inutile, le désir de les faire rôtir à petit feu, m'a distrait de mon but initial. Tout avait pourtant bien commencé. Connaissant l'habitude de ses gredins de vouloir à tout pris garder la Rochelle française et de se parer d'armures et autres équipements, j'avais axé mon travail de sape en fonction, en envoyant quelques mendiants dans leur pattes et en délaissant les champs de bataille pour les salons feutrés du Louvre où l'honneur de la reine fut mis à rude épreuve par les effets conjoints de la carte Paris, bien protégée par la Cavois la Nemesis d'Athos, et par toute la perfidie dont je disposai. Je me suis ainsi employée à jouer à contre courant de ce qu'ils attendaient et cela s'est avéré très efficace. Les pauvres me facilitaient grandement la situation, en exposant au vu et au su de mes espions leurs possibilités et intentions. Connaissant un peu mieux mes outils, cela m'a grandement facilité la tache. Ils n'ont pas été assez méfiants. Et fougueux avec ça. Pour les calmer, j'ai pu user d'un stratagème nouveau, un petit sablier qui fut des plus amusants ! Il fallait les voir se désespérer de la situation. Seul le valeureux D'artagnan y croyait encore et, effectivement, ce n'est pas passé loin.  Ainsi, si la situation de  jeu semble plus facile pour moi, il n'en reste pas moins qu'une mauvaise gestion  peut rapidement coûter la victoire. C'est assez spectaculaire comme la situation peut passer de désespérée d'un camp à l'autre. J'ai essayé d'explorer, presque théoriquement, pour voir, des voies encore peu utilisées. Votre cabinet de Richelieu, le Louvre, et les combinaisons que l'on peut monter entre les cartes Paris / Embuches / adversaires sont vraiment intéressante.

Votre Dévouée Milady de Winter


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Chapitre 3: Les Mousquetaires font la misère aux autres jeux


Ensuite, nous avons jouer à cet assez amusant Taluva. Comme 7 Wonders avant lui, je ne pouvais que constater que même de très bons jeux pâtissent de passer après les Mousquetaires.En tout cas, c'est bien malin et rapide. A rejouer avec plaisir. 



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