20 nov. 2010

18 novembre, nectar de mûres et nouveautés médiévales...

par Marsu


Après avoir construit un des piliers de la cathédrale de Troyes, Henry 1er convia les invités les plus prestigieux à sa table. Le banquet était somptueux et il leur fit servir un élixir à base de mûre dont seul lui et sa cour en connaissaient la composition. Très vite, ses convives n’eurent d‘yeux que pour ce breuvage étrange. Et pendant ce temps là, les archers se mettaient silencieusement en position…



Ce bref synopsis de la soirée troyenne (peut-être un peu mystérieux  pour les personnes qui n’étaient  pas présentes) résume assez bien je trouve la nouvelle partie de Troyes à laquelle j’ai eu le plaisir de participer chez Jost (Le Florentin). Dès le début, distribution des personnages secret, et là : patatra , je retombe sur ce satané Henry 1er dont j’avais déjà hérité lors de ma première partie. J’ai adopté une nouvelle méthode celle de l’archer (borgne ou bourré selon les tours) qui sur ses tirs s’est révélé moyen. Mais au final, quelle ne fut pas ma surprise, lorsque je découvris mon score : 41 ! (j’ai du recompter pour me persuader de  la chose), alors que j’étais dans le brouillard le plus total tout le long de la partie. Je termine donc légèrement devant JB (Thibaut II) avec 38 points, puis Jost et Vince (Hugues de Payns) dont j’ai lamentablement oublié les scores. 

Alors une question se pose : pour gagner, quelle stratégie adopter ? JB, lui par exemple, n’est pas allé une seule fois prendre une carte événement mais a pas mal géré le reste du plateau, et moi je me suis pris 4 cartes événements (pour essayer de valoriser mon personnage) et je n’avais que deux artisans, donc au final, des orientations toutes différentes conduisant à chaque fois à des scores très serrés en fin de partie (tous les chemins mènent à Troyes). C’est donc pour moi un très bon jeu, même peut-être trop court (mais même les meilleures choses ont une fin).






Pour poursuivre dans notre soirée médiévale, Troyes a laissé place à Noremberc. Un jeu où le joueur doit en quelque sorte se faire apprécier des guildes de marchands pour avoir la plus forte renommée. Sur les différentes guildes, on voit l’évolution du cours en thalers des marchandises (botte, bière, papier, tissu, pâtisserie), on se retrouve donc un peu à la place d’un trader de l’époque moyenâgeuse. Tout est ici calculatoire pour obtenir des blasons, et autres combinaisons de tuiles pour gagner des points de renommée. 

Que dire, à part que JB nous a mis une rouste avec 42 points, suivi de Vince (28) et Jost et moi-même (18) à égalité, loin derrière. On reconnait bien là l’expert comptable. Avec un peu de recul, mon avis est mitigé sur ce jeu, un matériel agréable certes, mais trop de calcul tue sans doute le calcul. Le jeu souffre aussi, pour moi, d'un manque d’équilibre (due à une 1ère partie ?). Rien qu’à voir les scores, l’intervalle est énorme, (oui JB nous a bouffé tout cru). Là ou JB nous a eu, c’est la collecte des blasons différentes dont les points de renommée augmentent par blason quasiment de façon exponentielle. Je ne dois pas être fais pour les jeux de calcul cérébraux, et je ne risque pas de devenir un futur trader à la vue de mon score.

Bref, encore une belle soirée passée en votre compagnie. 

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