Damien:
Par où commencer ? Nous étions trois joueurs, dans la configuration experts. Jean Baptiste avait quelques parties en réel et en ligne dans les jambes, Jérôme avait fait quelques parties contre lui-même pour découvrir le jeu, et moi je restai sur une lointaine demi-partie de découverte sur la version anglaise. La différence en terme de pratique de la bête s'est sentie au fil du jeu, Jean-Baptiste montrant une plus grande maîtrise des enjeux. C'est étonnant, entre parenthèse, à quel point je me laisse encore prendre à son désormais célébre "Oh la la que je suis mal parti. Tu vas gagner" Jérôme a fait une très belle partie, avec un départ canon mais s'est fait manger dans la troisième ère, d'abord sous forme de grignotage puis carrément avec une bonne vieille guerre des familles. Il peut sans doute légitimement nourrir quelques regrets, même s'il est difficile de dire là où il a mal joué. Non, il a bien joué. Jean-Baptiste a juste "mieux" joué. L'aviation a été décisive, par exemple. Pour ma part, et bien disons que je sais un peu mieux maintenant comment jouer. Je n'ai pas fait grand chose de la partie, à part la chair à canon, multipliant les erreurs de manipulation et d'appréciation. Pour autant, j'ai beaucoup aimé la partie. J'en aurais volontiers refait une dans la foulée.
Il est difficile de résumer une partie de TTA, tant elles sont denses. Donc, je vais me contenter de tracer les grandes lignes. Durant trois ères, il faut développer sa population selon différents axes (culture, militaire, technologie, agriculture, divertissement, etc) et selon des grandes orientations politiques (type de régime et de leader.) On peut commencer avec Attila le Hun et finir avec Gandhi. Vu l'échelle de temps proposée, cela n'est pas aberrant. Pour qui n'est pas familier du jeu, le système de représentation de la réalité est assez singulier mais fonctionne très bien. L'apparition des différentes cartes symbolise l'avancée dans le temps et produit, comme son sous-titre l'annonce, des histoires de civilisation. On pourra juste regretté que ces dernières ne soient pas plus "incarnées" et différenciées. Sinon, c'est une grande réussite. Par contre, au niveau de la jouablilité, l'abstraction est plus difficile à prendre en main, du moins au début. Je pense qu'il faut un moment avant de maîtriser les mécanismes, oublier la comptabilité et pouvoir vraiment prêter attention aux adversaires. Il est probable que nous ayons fait de nombreuses erreurs de manipulation.
Par où commencer ? Nous étions trois joueurs, dans la configuration experts. Jean Baptiste avait quelques parties en réel et en ligne dans les jambes, Jérôme avait fait quelques parties contre lui-même pour découvrir le jeu, et moi je restai sur une lointaine demi-partie de découverte sur la version anglaise. La différence en terme de pratique de la bête s'est sentie au fil du jeu, Jean-Baptiste montrant une plus grande maîtrise des enjeux. C'est étonnant, entre parenthèse, à quel point je me laisse encore prendre à son désormais célébre "Oh la la que je suis mal parti. Tu vas gagner" Jérôme a fait une très belle partie, avec un départ canon mais s'est fait manger dans la troisième ère, d'abord sous forme de grignotage puis carrément avec une bonne vieille guerre des familles. Il peut sans doute légitimement nourrir quelques regrets, même s'il est difficile de dire là où il a mal joué. Non, il a bien joué. Jean-Baptiste a juste "mieux" joué. L'aviation a été décisive, par exemple. Pour ma part, et bien disons que je sais un peu mieux maintenant comment jouer. Je n'ai pas fait grand chose de la partie, à part la chair à canon, multipliant les erreurs de manipulation et d'appréciation. Pour autant, j'ai beaucoup aimé la partie. J'en aurais volontiers refait une dans la foulée.
Il est difficile de résumer une partie de TTA, tant elles sont denses. Donc, je vais me contenter de tracer les grandes lignes. Durant trois ères, il faut développer sa population selon différents axes (culture, militaire, technologie, agriculture, divertissement, etc) et selon des grandes orientations politiques (type de régime et de leader.) On peut commencer avec Attila le Hun et finir avec Gandhi. Vu l'échelle de temps proposée, cela n'est pas aberrant. Pour qui n'est pas familier du jeu, le système de représentation de la réalité est assez singulier mais fonctionne très bien. L'apparition des différentes cartes symbolise l'avancée dans le temps et produit, comme son sous-titre l'annonce, des histoires de civilisation. On pourra juste regretté que ces dernières ne soient pas plus "incarnées" et différenciées. Sinon, c'est une grande réussite. Par contre, au niveau de la jouablilité, l'abstraction est plus difficile à prendre en main, du moins au début. Je pense qu'il faut un moment avant de maîtriser les mécanismes, oublier la comptabilité et pouvoir vraiment prêter attention aux adversaires. Il est probable que nous ayons fait de nombreuses erreurs de manipulation.
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| Au début, c'est un peu du polonais cette civilisation ! |
Chacun va construire sa civilisation mais doit vraiment faire attention aux autres: évènements, pactes, agressions, guerres, viennent sans cesse nous rappeler qu'on ne se développe pas seul dans son coin. En particulier le niveau de militarisation est central. Il ne faut pas forcément être le plus fort, mais il ne faut pas non plus être le plus faible. Après avoir lancé, façon guerre froide en avance, la course à l'armement, je me suis fait dépasser sur ce terrain. Entre autre parce j'avais trop colonisé. J'ai eu tout le loisir de constater à quel point cela m'a été dommageable. Et encore, mes adversaires ont été, autant que possible, amicaux. Donc, oui il vaut mieux rester à l'abri dans le peloton.
L'autre point important semble être de bien gérer son développement scientifique. En effet, c'est ce niveau qui permet de "découvrir" un certain nombre de technologies, civiles ou militaires. En un mot: essentiel. J'avais beaucoup négligé ce développement, si bien que j'étais à la ramasse. Il faut sûrement s'assurer un certain nombre de points par tour. Enfin, les niveaux de population, de matière première, et de nourriture mettent vraiment de la tension. On a fortement l'impression parfois de lutter d'abord contre les contraintes du jeu, avant que de pouvoir se lancer dans l'adversité.
Une fois cela considérer on peut commencer à s'intéresser aux points de culture. James Cook, le colonisateur a fait très mal, mais finalement moins que... Elvis Presley !. La courbe des points fut exponentielle. Le troisième âge a vu Jean-Baptiste qui vait mis en place une impressionnante mécanique nous surpasser largement. Mais avant d'en arriver là l'affrontement a été dantesque. La guerre sur la culture viendra clore le tout. C'est vraiment passionnant de faire la partie en mode complet. La version française, même si tout n'est pas parfait au niveau matériel, aide quand même bien à rentrer dedans.
En conclusion, le jeu nous a tous trois conquis, tant il est hors-norme. Il n'est pas sans défaut, bien sûr, entre autre sa technicité et son austérité, ainsi que la puissance du troisième âge. Cela donne très envie d'en refaire une prochainement. Si je devais me limiter à la pratique de trois jeux en 2011, je verrais bien TTA, Stronghold et Mousquetaires du Roy. Trois jeux riches et générateurs d'histoire.La prochaine fois, je maîtriserai un peu mieux les règles et pourrais mieux me concentrer sur le jeu et les cartes. La configuration trois joueurs est plus agréable qu'à quatre.
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Jérôme:
Through The Ages est un très (trés trés trés) grand jeu... Il aurait eu mes voix pour l'aventurier d'alu. si j'avais pu le tester plus tôt (on revient sur le débat concernant la pertinence des nominés de l'aventuriers d'alu. et le moyen d'avoir un vote le plus objectif possible). Il correspond sur beaucoup de points au jeu de civilisation dont je rêvais... J'en ai rêvé, Chvatil l'a fait. Rien a voir avec Seven Wonders: Du long, voir du très long... Mais finalement très rapide tant le temps passe vite. Beaucoup de sensations : tension, jubilation, frustration, ambition, choix cornélien... Encore un jeu ou il manque toujours quelque chose (une ressource, un ouvrier...) nécessaire a assouvir sa soif de pouvoir et de suprématie.
Damien débutait la partie avec Alexandre le Grand, JB sera Jules César, et Jérôme le pacifique Moise. Damien choisit d'entrée de jeu de mettre la pression militaire sur ses adversaires, incitant ceci a s'armer rapidement, pour le dépasser a moyen terme. Le premier age sera nettement marqué par cette course a l'armement (dissuasif pour Jérôme, un peu moins pour JB) et son impact sur un faible développement scientifique et économique. Jérôme prendra une certaine avance sur ces adversaires, grace a la colonisation des 2 premières colonies disponible,mais également grace a une révolution destiné a assoir sur le trone un nouveau monarque : James Cook. Ce dernier tirera grand profit des colonies pour prendre de l'avance culturellement parlant sur ces adversaires.
JB de son coté profitera de la jubilation intèrieur du clan "Cook" pour instaurer une monarchie constitutionnelle, et introniser Isaac Newton roi des pommes ! Ce choix lui permettra de discretement améliorer ses connaissances scientifiques et son économie, dans la perspective d'un 3eme age qui sera décisif et renversera totalement la situation (que j'espèrais acquise). Damien de son coté, prenait du retard, scientifiquement parlant nottament, orientant sa politique de despote éclairé vers la colonisation de masse, sacrifiant ces troupes sans vergogne sur les terres de sauvages indigènes. Il privait ainsi le clan cook de prècieux point de victoire. Le chaos reignera dans les rang de Damien jusqu'a la fin de partie : Plus de dérigeant a partir de l'age 2 : C'était le peuple qui gouvernait tant bien que mal, sous une organisation despotique qui ne vera jamais la lumière, enfoncé par les coups de butoir d'un JB peu scrupuleux.
Arrivés à l'age 3, JB, que je ne voyais pas venir, et qui avait amassé pas mal de connaissance grace nottament a l'aide de Isaac Newton, intronisa Elvis Presley comme dernier dirigeant, et choisit le dernier moment (3 ou 4 tour avant la fin) pour s'armer en masse, déclarer la guerre a Jérôme et envoyer ces avions et fusées sur un James Cook impuissant et médusé... Il était trop tard...
A l'arrivée, JB termine en tête de 55 pts environ...
J'ai appris beucoup de chose lors de cette partie. J'ai hate de remettre ça !!
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