20 mars 2011

17 Mars, Des baffes, la peste et des bronzés










REDNECK

Mise en perspective géographico-historique : la rencontre se déroulait à domicile pour moi (pour faire dans le teasing habile, on va voir par la suite que ça aura surement joué au niveau statistique… à un niveau infinitésimal bien-sûr). Marsu arrive vers 19h pour me voir passer l’aspi en mytho-costard (le coquin), Jost nous rejoindra à 20h15, en rentrant du bowling évidemment, pour les choses sérieuses. Smocky est disqualifié pour cette soirée. Ce que je retiendrai de cette soirée c’est bien entendu la victoire, et le fait d’avoir failli passer à côté de King of Tokyo sur un fait de jeu malheureux.


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1. Nous nous lançons, à l'aide de deux morceaux de pizza, à la conquête de l'Asie.



On fait rapidement le tour de mes jeux à deux avec Marsu qui préfèrera l’Art de la guerre au curling primitif. Je reprends connaissance avec les règles de Sun Tzu (comme tous mes jeux il est surtout là pour décorer, j’en avais fait une partie il y a quelques mois mais point trop n’en faut) et essaie laborieusement de l’expliquer. Mon adversaire ne perçoit pas que c’est déjà la guerre et que j’essaie de l’embrouiller volontairement. Ma victoire n’en sera que plus belle : Je l’entourloupe au 6ème tour comme je l’avais moi-même été à ma première partie en sous-estimant l’importance de construire ses positions plusieurs tours à l’avance. Lorsque le pion effleure la case synonyme de victoire totale, j’exulte bien évidemment, jette le restant des pions et le plateau à la figure de mon adversaire incrédule (devant la beauté de ma victoire il a l’air scié) pour lui signifier en filigrane que je l’ai dominé. Après un quart d’heure d’auto-congratulation et d’explication pédagogique sur le « pourquoi j’ai triomphé et triompherai toujours », Jost nous rejoint. Cette partie m’a confirmé que Sun Tzu c’est bien sympa et je pense qu’il y a une vraie marge de progression derrière.

MARSU:

Nous nous lançons entre deux morceaux de pizza à l’assaut des régions asiatiques avec Sun Tzu. Redneck m’explique les règles de façon un peu laborieuse ; mais il faut préciser un point : notre ami est tellement absorbé par son proto. (et je le comprend)  qu’il délaisse sa ludothèque, du coup, il ne maîtrise pas beaucoup ses jeux, ainsi que leur règle, et n’y joue d’ailleurs que trop peu à son gout. Redneck profite de son incroyable expérience du jeu (1 partie précédente à son actif, lol) pour tailler en pièce mon armée au six tour et mettre une fin brutale à la partie.



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2. 1984 - Le teaser


MARSU:


(Petite parenthèse au sujet du proto : nous n’étions pas dans la config idéale pour y jouer mais il me tente vraiment et me donne une bonne impression, moi qui m’imagine toujours les protos comme étant des pauvres morceaux de papier qui se battent en duel sur une table, là au moi, j’ai vu qu’un travail considérable avait été fourni.) 

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3. Skull n' Roses' fever

REDNECK

Je propose un petit Skull n’Roses pour finir l’apéro mais je lis une peur, de celles qui vous paralysent, dans le visage de Jost et Marsu donc je n’insiste pas. Dommage, j’allais gagner.

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4. A Tokyo, il y a des baffes qui ne se perdent pas

MARSU

La pizza finie, et l’arrivée de Jost entraîne l’arrivée de King of Tokyo sur la table. Je prend le Meka Dragon (normal, je viens de la région des volcans d’auvergne), Seb le Kraken, et Stéphane choisis le gorille velu. Et c’est parti pour les coup de baffes, d’après mes souvenirs, je commence timidement la partie en passant mon temps à fuir de Tokyo et me soigner à la moindre baffe, du coup, mes PV restent au bon fixe et lors d’une arrivée à la capitale, j’expédie au K.O mes deux adversaires d’un seul coup en prenant un carte de 3 blessures immédiates.
Les deux compères refroidis par ce coup de Jarnac, proposent de remettent le couvert chez les monstres. Et paf, pif, ils s’acharnent sur ma pomme, bien décidé à mettre fin à mes jours, je résiste temps bien que mal à leurs assauts. La partie tourne alors à la recherche des points de victoire (20 points pour l’emporter) et chacun essaye de se confectionner un bon panel de cartes pour y parvenir. A ce petit jeu, c’est Seb qui gagnera, en combotant deux cartes (gourmet et une autre) qui donnent des points de victoires et un nouveau tour de jeu si il arrive a faire un brelan d’as. De mon coté, je devais faire la suite parfaite pour obtenir 9 points d’un coup, les probas n’ont pas été de mon coté. Victoire de Redneck au points donc sur cette deuxième manche.

REDNECK

Un jeu qu’il faut apprivoiser car sa réelle puissance stratégique n’apparaît qu’à la deuxième partie : Marsu gagne la première partie assez inexpliquablement… le jeu est nul… c’est que de la moule aux dés, bref, aucun intérêt. On en refait tout de même une et cette fois-ci la dimension stratégique m’apparaît pleinement puisque je finis par gagner.Très très bonne impression (partagée j’ai l’impression) sur King of Tokyo avec la gestion des cartes qui apporte pas mal d’intérêt. Je trouve qu’on n’a pas trop l’impression de subir les dés, y’a toujours pas mal de choix au final, suffisamment pour faire mon bonheur en tout cas dans ce format là !

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5. Changement de décor, nous sommes maintenant au Moyen Age, en Europe et la peste éclate...


MARSU

 Rattus. Un jeu de majorité plus ou moins maîtrisable via les jetons peste. Cumulé les personnages permet des actions supplémentaires mais augmente le risque de voir mourir sa population. Le but étant d’avoir un maximum de population a soi sur la plateau de jeu. J’avoue être parti au feeling dans le placement de la population, me servant du religieux pour faire disparaitre les jetons peste là ou je plaçais mon peuple, j’essayais en vain de m’acharnais sur les positions de Seb, tandis que Jost blindé le château de réfugiés. Seb l’emporte en jouant en dernier sur le final, avec le paysan et l’artisan en main sur un score de 11, je suis à 8 et Jost à 7 (il me semble). 

REDNECK

On enchaînera sur un Rattus où je gagne comme à l’accoutumée en ayant placé mes 20 pions population dans le château au 2ème tour. Jost et Marsu sont admiratifs, je le sens bien.

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6. Sous les tropiques, les colons de S. Feld sont drôlement bronzés.



MARSU

Pas effrayés par l’heure, on repart dans du plus lourd encore avec Puerto Rico. Un classique, que Jost et moi ne connaissions que de nom. Les règles sont simples, à tour de rôle, on choisis un personnage dont tout le monde bénéficie de l’effet, pour acquérir des points de victoire soit en chargeant des bateaux de marchandises, soit en construisant des bâtiments sur l’île. J’ai un démarche difficile sur la production avec ma plantation de tabac, Seb produit beaucoup avec un carte bonus supplémentaire de plantations, Jost se débrouille bien sur l’indigo et prend seul en main la production du sucre et donc bloque un bateau avec sa marchandise. Je commence enfin à produire du café et de l’indigo. La production de Seb s’est amplifiée avec café, maïs,  tabac. Deux bateaux prennent le large, remplis du maïs de Redneck et d’indigo. Les marchandises en surplus sont jetées, et à partir de là plus aucun bateau ne quittera le port. Une des explications est le rush de Jost sur la forteresse pour cumuler des points sur les colons. C’est sur, il va les cumuler, entrainant une fin rapide la partie. Je tente de bloquer Seb, en vendant le restant de ma marchandises à prix fort et donc de rafler des gros bâtiment pour avoir des points en sup sur mes constructions, Seb se rattrape sur les zones d’îles occupées. La partie se finie sur des scores faibles et serrés : 32 pour Seb, 30 pour moi et 28 pour Stéphane et ses colons qui bronzaient sur le sable chaud, comme quoi il faut les faire bosser ses colons, mais j’avoue que j’aurais fais la même chose à sa place.

REDNECK

LE jeu est hyper équilibré et millimétré, ce qui fait que malgré mes conseils stratégiques avisés, je gagne de justesse avec un petit score de 72 points, juste devant Marsu à 12 et Jost à 6. Je crois, comme je l’ai dit à la fin du match que c’est vraiment les points de victoire qui ont fait la différence sur cette partie.

Toujours aussi plaisant de jouer au classique Puerto Rico, avec toujours ce sentiment (mais encore plus marqué cette fois par une audacieuse mais infructueuse stratégie Maire/Forteresse de Jost couplée à ma mauvaise « stratégie » très basée sur la production de ressources, avec pas mal d’emplacements vides…) de frustration avec les deux phases : « c’est super j’vais faire ça, puis ça, puis ça, ça va envoyer du lourd j’vais m’gaver de points » suivie de "oh putain en fait dans un tour c’est fini au rythme ou partent les colons, c’est la dèche j’ai rien eu le temps de faire". Résultat, des scores mémorables (désolé pour le détail, je me rappelle juste que je gagne inexpliquablement avec 32 malheureux points, avec deux trois points d’écart sur Jost et Marsu)


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