8 oct. 2010

9 janvier 2010, La neige, les ombres, l'Antiquité.





















Bon de retour sur Lyon un peu galère, mais j'ai survécu, la neige commençait à prendre sur l'autoroute. Nettoyer la voiture sans les gants a aussi été un poil pénible. Je me souviens les avoir posé à coté de moi lors de la partie de Shadowhunter et impossible de les retrouver.

Sinon 3 parties dans l'après midi. Un shadowhunter à 5 avec un shadow (Aldine) forcé de se révéler dès le premier tour à cause d'un miroir (je présume que sa nature Garou devait être réfléchie par le dit miroir).

Dès le premier tour grace à mes talents de déductions je découvre que Silvia est le second Shadow ce qui la force à découvrir sa nature de Momie. Malgré une lutte acharnée la momie reste seule maitre du terrain apres avoir éliminé Damien, moi et Aurore.

Partie D'Antike pour suivre, ou je profite éhontément de ma connaissance du jeu pour organiser mon développement tranquilement dans mon coin de Phénicie, d'Egypte et de Turquie. Trop tranquilement puisque je n'ai pas perçu la menace romaine (Sylvia) qui apres un accrochage avec les Bretons (Damien) a finalement réussi un retour en force et je ne dois la victoire qu'a ma préséance dans l'ordre du tour initial.

Pour fnir après le départ D'Adeline et Damien découverte pour moi d'un petit jeu sympa : de cape et d'épée. Sylvia l'emporte sur moi d'une courte tête.

A+
François

J'ai beaucoup aimé la partie d'Antike. C'était d'ailleurs bien inspiré de pouvoir le faire la même semaine que Imperial, même si, en toute logique, on aurait du les faire dans un ordre différent car le second marque une progression par rapport au premier.

J'ai retrouvé avec plaisir la patte de Marc Gerdts:

- Le système de la roue que je trouve génial dans le rythme qu'il imprime et dans l'anticipation qu'il suppose.

- Des règles simples qui produisent un jeu ample et complexe

- Un rythme singulier avec une montée en tension progessive (je me disais d'ailleurs que le "rush" de fin de partie, qui est sensiblement le même qu' à Imperial, loin d'être un défaut est une composante du jeu s'il est connu de tous. Il n'y a qu à voir comment Sylvia et François, le connaissant, ont pu en jouer.)

- Le fait que chaque action est décisive et qu'il faut vraiment mûrir et économiser ses coups. J'avais vraiment l'impression que la fin de partie s'est jouée à un poil près.

- L'immersion dans le thème, la forte interactivité, la part diplomatique, le fait que le jeu est relativement atypique, le fait d'avoir l'impression de jouer tout le temps et qu'un jeu finalement long passe tout seul.

- J'ai beaucoup aimé l'axe de développement (roue, voile, monarchie, etc) et l'idée des cartes.

A cela il faut ajouter que l'on a jamais l'impression d'être "out". Avec mes celtes, même si je faisais petit village gaulois, je ne me sentais pas en danger.

Par rapport à Imperial on est plus en terrain connu, ce qui le rend clairement plus accessible: on joue un peuple, on se développe, on collecte des cubes... pardon des jetons qu'on transforme en autre chose, les PV sont visibles.

Après cette première partie, j'aurais deux questions qui me venaient et qui m'interrogent sur l'intérêt à long terme de ce jeu:

- Effectivement, comme annoncé, la guerre coute cher et même si un point de victoire se joue sur la destruction (contre 5 ou 6 autres pour le développement) si on axe là dessus en début de partie, cela risque fort d'être une victoire à la Pyrus. Dans notre partie, sans doute parce que nous étions cinq pacifiques, sans doute car nous avions été prévenus au départ du coût de la guerre, les conflits furent rares. Et effectivement il faut bien les organiser. Il en ressortait une carte assez statique une fois les positions prises. Je me demandais si cela était une spécificité de notre partie ou si Antike est toujours comme ça. Par exemple, est-ce que délaisser un temps l'expansion de son territoire et les axes de développements autres que ceux permettant de se déplacer plus vite et axer sur le fer/recrutement pour un dernier tour visant à détruire deux ou trois temples est valable ? Ce manque de violence faisait bizarre.

- Cela m'amène à ma deuxième question: je me demandais s' il y avait à Antike des axes stratégiques véritablement différents ou est-ce que celui où on collecte un peu de tout et ou on fait un peu de tout prime . Est-ce que c'est viable, comme j'ai essayé de la faire, de tout miser sur un axe or / développements de manière à prendre 3 ou 4 cartes dans ce domaine ou, comme je le disais plus haut de miser sur la guerre ou les temples ? Je ne sais pas. J'aurais envie d'essayer.

- Enfin, est-ce que l'axe or/développement, couteux en action est véritablement rentable ou est-ce qu'il vaut mieux laisser les autres y aller ?

Pas mal de questions qui appellent d'autres parties. Au regard de la partie d'aujourd'hui, et de sa composante diplomatique, je me disais d'ailleurs que ce serait intéressant de tester Sylla ensemble.

Pour finir, même si Antike est une vrai découverte et est pour l'instant dans le peloton de tête des jeux auxquels j'aimerai rejouer, j'avoue pour l'instant une certaine préférence pour Imperial qui, à mon sens, pousse plus loin les idées d'Antike:

- le fait qu'il soit ancré dans une période de l'histoire plus contemporaine et le réalisme du thème
- le coté atypique du fait du découplage pays/joueur et que ce qui semble être un jeu de civilisation est en fait un jeu d'investissement et de spéculation.
- le fait que les intérêts de chacun sont plus croisés et masqués.
- la violence omniprésente (par le conflit et les mouvements monétaires) qui font que le jeu est sans cesse mouvant.

Une autre après-midi très riche et très sympathique que l'on a pas vu passer. Vivement la prochaine.

Damien

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