9 oct. 2010

Le 25 février 2010, seule la comtesse a fait l'unanimité.




"Après maintes réflexions je déposerait plutôt le nom de LooserSelfMaking"

Sylvia.


Nous étions donc 4 cet après midi : Aurore, Sylvia, Damien et moi. Trois parties jouées : Rattus, Kingsburg et Gang of Four


RATTUS

La peste, version pastels

FRANCOIS: je suis le seul à connaitre les règles et j'ai déjà deux parties à mon actif. Malgré le fait que je termine la partie sans un seul personnage je peine à m'imposer finissant à égalité avec sylvia avec 11 survivants (je gagne à l'ordre su tour. Il y aura eu d'intense fluctations de populations humaines et ratières, et du fait du peu d'utilisation du chevalier, mis à part par damien et moi même les pestes auront souvent été peu virulentes.

DAMIEN: Lorsque j'ai vu Avatar au cinéma je me suis dit: c'est vraiment superbe, mais le cinéma ce n'est pas qu'une affaire d'images, le récit n'est pas accessoire au point que l'on puisse se contenter de piquer des choses à droite à gauche. Quand nous avons joué à Rattus, je me suis dit qu'un jeu n'est pas qu'une bonne idée, c'est aussi un univers, un récit, des images, du matériel. Et une sensation d'articulation de l'ensemble. Là, clairement, j'avais comme une impression d'inachevé, de manque, de pas assez et, surtout, d' artificialité. Pourquoi illustrer un jeu sur la peste noire avec des couleurs pastels ? Pourquoi une carte de l'Europe aussi simpliste ? Qu'est-ce qui fait que la peste tue de préférence les marchands ? Pourquoi encore des cubes ? Pourquoi les régions sont-elles égales devant la peste ? Pourquoi faut-il à chaque fois adoucir les thèmes sinistres ? Si la mécanique est excellente, si le jeu est juste assez long pour ce que c'est, j'aurais préféré qu'il soit illustré, au hasard, par le gars qui a fait Les vents du nord. Ceci dit, on a passé un assez bon moment, car l'interactivité est très directe, mais assez vite on est passé à autre chose. Après Cyclades, qui lui avait un peu abusé sur la chantilly, c'est la deuxième nouveauté à me faire cet effet: genre vous savez, c'est sympa, mais je retourne écouter mes vieux disques. Un Tikal, par exemple, ça vous dirait ?



KINGSBURG

Est-ce la comtesse ou l'aubergiste ?


FRANCOIS: Première partie pour Damien et moi. Long mais sympa, avec pas mal d'ambiance autour de la table. La pauvre duchesse étant la cible privilégiée des plaisanteries les plus graveleuses et de commentaires sur les difficultés à la teindre (Il faut dire qu'elle est blonde !). Au niveau des jets de dés seul Damien échappera aux séries de mauvais jets et Sylvia nous écrasera avec dixit 'la technique à Fred'. Elle fint avec environ 5 points d'avance sur les 3 autres à un point les uns des autres. La dernière attaque de barbare me privera de la victoire, en rasant la très belle ambassade que j'avais construit avec amour.

DAMIEN: On s'est marrés comme des fous tout en jouant sérieusement: l'idéal. Si ce n'était la faiblesse de l'invasion des monstres et le peu d'intérêt à défendre le royaume car c'est peu rémunérateur, le jeu serait juste parfait. Joli, malin, interactif. Mais je vais encore faire mon ronchon, on ne se sent pas trop dans un royaume assiégé par les zombies quand le plus urgent est de construire l'auberge ou l'ambassade et qu'on recrute sans trop se presser. Ceci dit la duchesse qui ressemble à une aubergiste est du plus bel effet. A noter également, l'invention par Sylvia du concept, très freudien mais néanmoins très rigolo, de "Kingloosing". Autrement dit, quand vous êtes en tête dans un jeu, que vous allez les massacrer et que quelque chose, la bonté d'âme, la peur de gagner, que sais-je, fait que vous vous tirez sans arrêt des balles dans le pied. Bon elle a gagné quand même a la fin.

GANG OF FOUR

Vends Gang of Four, peu servi, pour cause de massacre.

FRANCOIS: ou comment Damien nous a laminé violement : Après 3 passes il est toujours à 0, je suis à 26, Aurore bien au dessus et Sylvia dépasse les 100 points !!

DAMIEN: Oui, c'est vrai que j'étais en mode massacre plutôt qu'en mode tutorat. J'espère que je ne vous ai pas trop dégoûté de cet excellent jeu. J'avais deux raisons de faire comme ça: j'avais beaucoup perdu en ligne le matin donc j'étais un peu remonté et puis, surtout, comme l'a souligné François cette chance insolente aux dés et aux cartes a commencé à m'inquiéter...

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