Allez hop, le traditionnel petit compte rendu: Hier, nous étions chez Jean-Baptiste avec Sylvia et Jérôme pour une après-midi ludique qui a tourné autour de deux jeux qui n'avaient pas grand chose à voir sinon qu'il fallait transporter des marchandises, qu'ils se jouent en 8 phases et qu'ils sont très interactifs.
Meuterer est toujours un peu galère à expliquer, mais une fois le premier tour réalisé, ça tournait. Chacun pouvait découvrir au fur et à mesure les subtilités du comptage, des rôles, des enjeux, etc. J'étais très content d'y rejouer car ça faisait une paye mais encore une fois la malédiction a frappé: dès que j'explique une règle, je perd. Cette partie fut emportée par Jean Baptiste qui a été suffisamment fourbe pour être dans tous les bons coups. Personnellement, j'aime bien ce jeu car il y a plein de chose auxquelles je suis sensible: les bateaux, l'interactivité forte, la complexité contenue dans un principe très simple, l'esthétique, le fait que ce soit une épure du jeu Citadelles. On s'est bien marré et ça nous a bien entrainé les neurones pour ce qui allait suivre.
Quand on aborde un jeu légendaire et aussi acclamé que le Steam de M. Wallace, on court toujours le risque d'être déçu. Ce ne fut vraiment pas le cas. Non seulement je n'ai pas vu les heures passer alors même qu'il y avait beaucoup de temps de réflexion entre les coups mais j'ai vraiment été séduit. Pas à la manière d'un jeu comme Yspahan ou La Citta qui enthousiasment d'emblée et en mettent plein les yeux, mais de manière plus dense. La seule comparaison qui me vient ce serait avec le vin: Steam serait comme un vin complexe, dense, inhabituel qu'on met un temps à apprécier; ceux pour lesquels on hésite même un moment en ce disant: est-ce que ce n'est pas trop ? puis au final on adore. Cette partie a permit de découvrir les mécanismes principaux et elle fut assez disputée. Difficile de tout comprendre et de tout voir: le plateau est épuré mais se couvre vite d'une masse d'informations à décoder qui est lors de la première partie aussi lisible qu'un contrat d'assurance. Certains étaient plus habiles que d'autre pour détecter les voies de la richesse. Clairement, les deux, et peut-être Steam encore plus que Meuterer, appelaient une autre partie. Merci pour l'accueil très sympa...
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